Ce cours de Physique s'adresse aux étudiants de la première année en architecture. Il cherche à familiariser les futurs architectes aux notions de base de la physique pour une construction valable.

Le champ d'application en architecture est vaste. En effet, il englobe un large éventail de problèmes qui vont de la stabilité des édifices aux questions relatives au confort et à l’équipement.

Ce cours n'a pas la prétention de faire une description complète de tout ce qui existe dans ce domaine. Il rassemble l'essentiel des définitions, des concepts et des paramètres de base employés dans l’équipement d’un bâtiment, l’amélioration du confort et les calculs correspondants.

Les acquis de l'apprentissage peuvent donc se décliner comme suit : 

- Connaitre des concepts de base de la physique et pouvoir les utiliser dans la situation du confort d’un bâtiment.

- Appliquer les outils mathématiques à la modélisation de phénomènes physiques des bâtiments.

- Développer l'esprit critique et la rigueur indispensable au raisonnement scientifique et dans la propositions des solutions techniques qui en découlent.

Ce cours de Technologie des matériaux s'adresse aux étudiants de la première année en architecture et urbanisme. Il a pour but de donner aux étudiants les connaissances spécifiques sur les principaux matériaux de construction couramment utilisés. Il décrit les principales propriétés des matériaux ; donne la nature, le principe de fabrication et les applications des matériaux en fonction de leurs comportements ainsi que leurs domaines d’emploi les plus efficaces.
Chez l’architecte, la détermination de la nature des matériaux ainsi que les techniques de leur mise en œuvre occupent une place importante dans la conception et réalisation des ouvrages.Les formes sont conçues grâce à des matériaux. Les matériaux déterminent les formes.
L’imagination architecturale trouve dans le matériau son point de référence, donnant sens et dimensions aux formes nées de l’esprit, les rendant concrètes. La présence du matériau ne constitue pas seulement un fait physique ; participant à l’expression architecturale, le matériau vibre de sa propre vie : il n’est plus pierre de carrière, arbre, sable, ciment ou terre cuite, il est devenu un interprète de la composition.
Le contenu de ce cours n'étant pas exhaustif, chaque étudiant est appelé à mener des recherches personnelles pour élargir les connaissances à d'autres matériaux.
La perspective est l’ensemble de techniques picturales (relatif à un dessin géométrique) destinées à représenter les trois dimensions (la profondeur, la hauteur, la largeur) d’un objet (surtout architecturaux), d’un espace ou d’une scène par une image fixe sur une surface plane donnée, comme dans une photographie.

Par rapport à l’année passée l’objectif du cours de cette année ne change pas complètement, sauf qu’au-delà d’un(e) simple :

- construction des guides vous permettant de dessiner un objet en perspective (ligne de vision et points de fuite) ;

- dessin d’un cube et d’autres formes en perspective à l’aide des techniques de perspective à un, deux, ou trois points de fuite ;

- subdivision d’un cube en plusieurs autres formes géométriques ;

Nous allons beaucoup plus nous orienter vers des scènes de vie et des espaces architecturaux beaucoup plus réels, dans lesquels l’homme se retrouve au centre de la représentation : faisant ainsi intervenir proprement la notion de proportion dans l’espace, qui n’est rien d’autre que la géométrie cotée appliquée. D’où l’intitulé de « Perspective et Géométrie cotée », cours qui reste dans le champ d’Art et Techniques de représentation.

Après ce cours technique, essentiellement orienté travaux pratiques et exercices quotidiens, l’étudiant de première année architecture sera non seulement à mesure de comprendre la perspective d’un dessin, d’une image, d’une photographie ou d’une scène visuelle réelle, mais aussi mentalement concevoir des idées des projets, des espaces d’architectures bien proportionnés en volume ensuite le traduire sur papier, car avant tout l’ architecture est une œuvre de l’esprit et demande cependant une très grande participation collective et personnel pour que chaque apprenant soit doté des gabarits nécessaires qui permettent de bien appréhender l’espace qui nous entoure tous.
Un cours de Logique, Expression orale et écrite en français doit constituer le premier outil pour une bonne réussite et pour une bonne intégration des étudiants primo-arrivants à l’Université. On ne perdra donc pas de vue que, même si en RDC, le français est investi de toutes les fonctions sociales, c’est-à-dire langue de l’enseignement à tous les niveaux du système éducatif, langue de l’administration, langue du parlement, langue de travail, langue du commerce, langue de la coopération, langue de la justice, langue dans laquelle tous les contrats sont négociés et signés, etc. ; il reste, tout de même, une langue étrangère qui donne du fil à retordre aux Congolais. Comme partout en Afrique francophone, sur le plan juridique et officiel, le français est une langue dominante, mais sur le plan pratique et social, il est une langue dominée dans la mesure où il est pratiqué par une infime minorité des citoyens Congolais. Aujourd’hui, on peut parier que même parmi les étudiants inscrits dans de grandes universités congolaises, la plupart ne pratiquent plus quotidiennement la langue française. Chez certains, le recours à la langue française ne se limite qu’aux relations qu’ils entretiennent avec leurs enseignants. Chez d’autres, le français n’est utilisé que quand il s’agit de répondre à un examen, de présenter un exposé ou encore de répondre aux questions d’une interrogation. Et donc, ils s’expriment en français dans le seul objectif d’obtenir des notes (des points) pour valider leur scolarité. La conséquence qui en résulte est qu’à la fin d’un cycle de formation universitaire, certains diplômés sont incapables d’exprimer correctement leur raisonnement en français. Devant de tels résultats, les universités prennent de plus en plus conscience en insistant sur l’acquisition des notions de base devant permettre aux jeunes primo-arrivants à l’université de suivre un cours de français ou de Logique, expression orale et écrite pour fixer certaines notions de base susceptibles de leur permettre d’entamer et de terminer en toute beauté leur cursus universitaire.
C’est donc, dans cette optique que l’Université Catholique de Bukavu (UCB) offre un cours de Logique, Expression orale et écrite en français aux étudiants de G1.
A cet effet, le présent cours vise quatre compétences linguistiques suivantes : la production orale et la compréhension orale, la production écrite et la compréhension écrite. Au niveau de la logique, il donne aux étudiants des outils susceptibles de leur permettre de corriger certaines difficultés en expression orale et écrite qui ne tiennent pas simplement à une méconnaissance des règles syntaxiques de la langue française, car, affirmons-nous, à l’instar de Victor Thibaudeau (2006) que, « Derrière une phrase mal construite, mal ponctuée, mal reliée à la suivante, derrière un paragraphe et un texte anarchiques se trouvent en fait des difficultés fondamentales tenant à l’organisation des idées : on ne peut pas exprimer clairement et précisément ce que l’on conçoit confusément et dans le désordre ». L’objectif original de ce cours est donc de développer chez les étudiant(e)s une attitude raisonnée de l’expression orale et écrite ; par quelques réflexions, mais surtout par de nombreux exercices de compréhension mettant en jeu des principes d’ordre essentiellement logique. Bref, il s’agit d’aider les étudiant(e)s à s’exprimer par écrit et oralement avec plus de précision, de clarté et de cohérence.